Avec les températures clémentes et l’effervescence du printemps, les envies de partir à l’aventure émergent. Qui ne rêve pas de faire quelques heures de route pour trouver une plage bordée par la mer, le sable fin et parsemée de coquillages et d’amis marins ? Qui dit mieux que de faire des découvertes imprévues, de trouver des plages sauvages, des endroits non-annoncés ? La Péninsule acadienne regorge de trésors cachés, d’endroits paradisiaques où étendre sa serviette et passer la journée. Rien à envier aux plages du Sud (peut-être juste pour la température de l’eau du mois de mai, qui est assez fraîche merci). Notons tout de même que c’est l’Océan Atlantique qui borde les plages, donc la température de l’eau ne dépasse pas les 20 degrés, même au plus chaud des mois d’été. La prochaine fois, j’apporterai mon maillot de bain, impossible d’y résister.
La Péninsule acadienne est située au Nord-Est du Nouveau-Brunswick, non loin des frontières avec le Québec (Gaspésie). C’est l’endroit parfait pour humer l’air salin et se détendre. Les paysages côtiers et les falaises sont à couper le souffle et plusieurs activités estivales permettent de s’imprégner de la nature. Il y a entre autres, la VéloRoute de la Péninsule acadienne, qui offre 610 kilomètres d’espace cyclable (dont 140 kilomètres asphaltés). La route croise les incontournables de la région. Outre les activités sportives, si c’est plutôt la détente et le repos qui vous parlent, voici 4 lieux majestueux à visiter :
ROCHER DE POKESHAW
Le paradis du bois de mer et des galets. C’est une petite plage de sable pâle et doux, où il est possible de s’arrêter pour piqueniquer et admirer le rocher et la colonie de cormorans qui y habite.
Sur le site, un belvédère est aussi présent et permet une vue panoramique du paysage. Donc, peu importe la hauteur de la marée, il est possible de découvrir les merveilles que la vue a à nous offrir. Aussi, lorsque la marée est à son plus bas, un chemin de roches se dessine, ce qui nous permet de se rendre au rocher. Fait cocasse que nous pouvons apprendre en se rendant à destination ; la colonie de cormorans est présente sur le rocher depuis plusieurs décennies et en 1994 les arbres sur celui-ci ont pris en feu dû à la combustion des excréments des oiseaux. Depuis le temps, la végétation s’est pleinement remise de l’incident.

PLAGE DE L’ÎLE DE MISCOU
Cette plage de sable fin est propice à la baignade, l’eau est peu profonde et l’espace est vaste. Parfait pour relaxer et découvrir des petits trésors.

PHARE DE L’ÎLE MISCOU
Classé comme un lieu de patrimoine provincial, le phare de l’Île Miscou date des années 1850. Il est bordé par une plage sablonneuse magnifique où nous avons trouvé plusieurs épaves de cages en bois servant à la pêche au homard.
La grosseur du phare est assez impressionante, il mesure 24.5 mètres et il est attaché avec des immenses câbles d’acier (nul besoin de vous dire que le vent décoiffe par-là). Il est situé à la pointe de l’île et parcourir l’île d’un bout à l’autre se fait en 30 minutes. En été, un petit bistro/café est ouvert dans un bâtiment à côté du phare, il s’agit du Café du Gardien. Il est normalement possible (en haute saison) de monter dans le phare et d’observer l’horizon. Par contre, je suis allée en mai et ce n’était pas encore ouvert ni possible d’y monter.

LES ARRÊTS GOURMANDS
En ce qui concerne les arrêts gourmands, je dois vous avouer que nous avons cherché et n’avons rien trouvé dans les restaurants. Or, nous avons pu déguster des cafés (plusieurs choix de lait végétal) et des petites collations au Café grains de folie. Pour le reste, il y a plusieurs options dans les épiceries des alentours.
J’espère que ces lieux vous inspireront et vous inciteront à partir à la découverte de cette belle région. Qui sait, peut-être ferez-vous la découverte inattendue d’autres paysages somptueux ?